Correspondence #1: Having Trouble Getting Started.
(The following is an email I sent today to the team at VCA. I had initially proposed a series of encounters with them in a workshop format, as a way to enter into this project, with the idea that our planning would demonstrate the invisible parts made visible. But to see if planning could in fact not be planning —instead perhaps a time to be together in restful pause. We have yet to start, and I am stymied.)
Bonjour Gabrielle, Charlotte, Lawrence,
Pour faire suivit…
Oui, comme Gabrielle vous a écrit, nous avons parlé et j’ai constaté que dans les circonstances actuelles je ne me sentais pas à l’aise à venir en transport en commun. Et finalement il parrait que nous embarquons de nouveau dans un autre (type de?) confinement.
Alors c’est bien ça, je vais revenir sous peu avec une proposition de date pour une rencontre par zoom. Toutefois je voulais vous envoyer là quelques mots pour embarquer dans le processus.
Avant que je parle avec Gabrielle j’ai commencé à réfléchir sur le format de notre première rencontre. Un workshop, oui, mais avec quel sorte de contenu. Pas parce que je n’ai pas d’idées mais parce que j’aimerai vous proposer une manière d’aérer. Et non pas un fardeau de plus. Est-ce possible?
Je disais à Gabrielle comme quoi il y a quelque chose qui m’échappe avec ce projet en se moment. Ça glisse.
J’ai repensé à la thématique, comme proposé par VCA et je me suis rendu compte : maintenant que j’embarque concrètement dans le contenu, et dans la forme (du projet, des rencontres) que c’est un vrai trouble. Je suis profondément troublée. Je dois complètement repenser à comment agir dans un contexte de pandémie qui empêche à continuer de la même manière que dont je suis habituée. Ce n’est pas un problème, c’est en fait exactement la question que j’ai à me poser, pour pouvoir pas seulement embarquer dans ce projet, mais pour continuer à vivre dans ma vie —et dans ce monde. Dans ce contexte. C’est un genre d’aller de l’avant qui ne veut pas nécessairement répéter ou reproduire les mêmes structures. Là je parle de mon projet mais aussi des structures dans le sens plus large.
Je pense que le fait que ça glisse (l’essence du projet? Le but au delà du projet en tant que tel?) est une bonne chose; mon défi sera de trouver non-pas comment l’attraper mais plutôt comment le recevoir. Ce sera plus un travail dans l’invisible : à moi à être prête de le reconnaître (de nouveau, dans les circonstances actuelles desquelles je ne peux pas faire abstraction).
Finalement je constate que ceci est le début du projet, cette échange de courriel qui commence avec le premier envoyé par Gabrielle.
Je vous laisse avec une question. Aucune obligation de répondre (à mon courriel). À vous de voir comment vous la recevrez, si et comment ça résonne.
“Avez-vous un lieu (espace-temps) dans votre quotidien qui vous permet de reposer? Ou est-ce que ce lieu vous échappe?”
Merci encore pour votre grande ouverture envers cette démarche.
À suivre de proche!
Victoria